Le stress, ami ou ennemi ?
Parlons de ce qui fait mal, +de 25% des actifs suisses sont dans une situation de stress qui générer des dégradations sur santé physique, émotionnelle ou mentale et cela pour un coût, pour les entreprises, de 6 milliards par an. Ça fait réfléchir non ?
Faute à un monde de plus en plus fou ? Faute à flux incessant d'information qu'on se déverse chaque jour dans le cerveau ? Faute à un excès de pessimisme ? Faute à une peur de la précarité ? Faute à un dissonance entre qui on est et ce que l'on fait ?
La liste est longue de toutes les raisons qui sont aujourd'hui anxiogènes et qui perturbent notre bien-être.
Ce qui pour moi est clair que l'on a appris à FAIRE des choses, à raisonner, réfléchir, analyser, comprendre...
Par contre ETRE, comprendre nos émotions, comment notre cerveau fonctionne, cela personne nous l’a appris ! On a modélisé par mimétisme selon notre entourage, parents – famille – amis – enseignants, et comme dans un jeu de cartes des fois on est bien servi et des fois… pas.
Vous ne trouvez pas frustrant de mieux savoir vous servir d’un smartphone que de ce qui flotte entre vos deux oreilles ?
Parce qu’entendons-nous bien, le stress c’est une réaction du cerveau à une menace. (Ndlr : donc quand on demande quelqu’un de résistant au stress cela veut dire résistant aux menaces ? hum…). Et ce n’est pas parce qu’on a appris à réagir d’une certaine façon qu’on ne peut pas apprendre autrement.
Donc en comprenant comment on fonctionne, le stress se transforme en énergie constructive qui est présent quand c'est nécéssaire et s'en va dès que cela n'est plus utile et cela s'apprend que ce soit au travers de livres, de conférences, d'ateliers, ou en accompagnement avec des coachs ou des thérapeutes.
Dans le domaine de l’entreprise, l’investissement sur des méthodes d'apprentissage de son cerveau ont un effet favorable sur le bien-être, la créativité, l’innovation, la productivité, le taux de rétention des collaborateurs (et cela sans mettre obligatoirement un baby-foot à la cafétéria ;-).
Un exemple de réussite ? Les chantiers de St-Nazaire qui ont a formés plus de 400 ingénieurs à apprendre à utiliser le pouvoir de leur cerveau et de leur esprit pour faire émerger des projets impossibles, telle la construction du Queen Mary 2.
Ça mérite d’être approfondi, vous en pensez quoi ?